RouenJazzAction
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Émile Parisien Sfumato quintet + Vincent Peirani
Rouen, Le 106
20H30
Avec Vincent Peirani et Michel Portal, il nous avait enchantés en juin dernier à l’Opéra.
Émile Parisien vient présenter sa nouvelle formation, son Sfumato quintet : lui-même (saxophone soprano), Roberto Negro (piano), Manu Codjia (guitare), Simon Tailleu (contrebasse) et Mario Costa (batterie).
Avec, en invité, Vincent Peirani (accordéon).
D’abord élève au collège de jazz de Marciac, Émile Parisien est arrivé à Paris à 18 ans (en 2000). Il y a rencontré Michel Portal, Joachim Kühn, Stéphane Kerecki, Daniel Humair, Vincent Peirani. Tous musiciens avec qui il fait désormais équipe.
Sfumato est un mot qui vient de la peinture : C’est cet effet où la ligne du contour devient floue, comme vaporeuse. “Cela décrit la manière dont je veux jouer cette musique, en mélangeant de nombreuses influences : jazz, pop et contemporaine.”
Cela donne une musique passionnée, à la fois provocante et anarchique, mais aussi entraînante et swingante, avec une énergie, une invention permanente, canalisées dans un discours des plus mélodiques.
Poésie musicale virevoltante, il faut voir Émile Parisien enroulé autour de son saxophone soprano, en quasi-joueur de flûte de Hamelin.
Le CD Sfumato quintet a été album sensation de l’année 2017 aux Victoires du jazz.
Musiciens
Émile Parisien quintet Sfumato + Vincent Peirani
Émile Parisien (saxophone soprano), Vincent Peirani (accordéon), Roberto Negro (piano), Manu Codjia (guitare), Simon Tailleu (contrebasse), Mario Costa (batterie).
Photographies du concert
Vos impressions (4)
poster un commentaireMusique très sophistiquée mais néanmoins jouissive !
J’ai passé un excellent moment.
Merci pour ce moment exceptionnel.
De l’inventivité, de la couleur, du rythme, de la poésie, du mystère, de l’enthousiasme, du dynamisme, de l’énergie… tout pour être comblé. Du coup, Marsalis et Portal ne nous ont pas manqué. Et Roberto Negro est une recrue de choix. Encore merci à tous…...
A part « missing a page » de Joachim Kühn, qui commença par frôler la cacophonie (à croire que les musiciens avaient vraiment égaré la partoche !), ce concert a quasi atteint la perfection ! quel merveilleux saxophoniste cet agité Parisien, un son rond et chaud (entre Surman et Béchet), une pêche d’enfer, un répertoire de choix (superbe « clown tueur de la fête foraine »). De fait, Parisien ne nous a pas enfumé (sfumato, en italien « enfumé », se dit d’une technique picturale qui donne au sujet des contours imprécis), il nous a produit une musique qui a « décollé » à de nombreuses reprises (en particulier avec Codjia, Negro). Un seul petit regret : la relative discrétion en solo de Peirani. Une bien belle soirée.
Ce concert était absolument magnifique et envoutant. Merci à Emile Parisien, Vincent Periani et le quintet talentueux
JaneBi