concert passé

Émile Parisien Sfumato quintet + Vincent Peirani

Rouen, Le 106

20H30

6
Fév
2019

Avec Vincent Peirani et Michel Portal, il nous avait enchantés en juin dernier à l’Opéra.
Émile Parisien vient présenter sa nouvelle formation, son Sfumato quintet : lui-même (saxophone soprano), Roberto Negro (piano), Manu Codjia (guitare), Simon Tailleu (contrebasse) et Mario Costa (batterie).
Avec, en invité, Vincent Peirani (accordéon).
D’abord élève au collège de jazz de Marciac, Émile Parisien est arrivé à Paris à 18 ans (en 2000). Il y a rencontré Michel Portal, Joachim Kühn, Stéphane Kerecki, Daniel Humair, Vincent Peirani. Tous musiciens avec qui il fait désormais équipe.
Sfumato est un mot qui vient de la peinture : C’est cet effet où la ligne du contour devient floue, comme vaporeuse. “Cela décrit la manière dont je veux jouer cette musique, en mélangeant de nombreuses influences : jazz, pop et contemporaine.”
Cela donne une musique passionnée, à la fois provocante et anarchique, mais aussi entraînante et swingante, avec une énergie, une invention permanente, canalisées dans un discours des plus mélodiques.
Poésie musicale virevoltante, il faut voir Émile Parisien enroulé autour de son saxophone soprano, en quasi-joueur de flûte de Hamelin.
Le CD Sfumato quintet a été album sensation de l’année 2017 aux Victoires du jazz.

Émile Parisien Sfumato quintet + Vincent Peirani
Musiciens
Émile Parisien quintet Sfumato + Vincent Peirani

Émile Parisien (saxophone soprano), Vincent Peirani (accordéon), Roberto Negro (piano), Manu Codjia (guitare), Simon Tailleu (contrebasse), Mario Costa (batterie).

Photographies du concert
Vos impressions (4)
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Ce concert était absolument magnifique et envoutant. Merci à Emile Parisien, Vincent Periani et le quintet talentueux

JaneBi

Musique très sophistiquée mais néanmoins jouissive !
J’ai passé un excellent moment.

Stein Patrice

Merci pour ce moment exceptionnel.
De l’inventivité, de la couleur, du rythme, de la poésie, du mystère, de l’enthousiasme, du dynamisme, de l’énergie… tout pour être comblé. Du coup, Marsalis et Portal ne nous ont pas manqué. Et Roberto Negro est une recrue de choix. Encore merci à tous…...

Jean-Louis HUCY

A part « missing a page » de Joachim Kühn, qui commença par frôler la cacophonie (à croire que les musiciens avaient vraiment égaré la partoche !), ce concert a quasi atteint la perfection ! quel merveilleux saxophoniste cet agité Parisien, un son rond et chaud (entre Surman et Béchet), une pêche d’enfer, un répertoire de choix (superbe « clown tueur de la fête foraine »). De fait, Parisien ne nous a pas enfumé (sfumato, en italien « enfumé », se dit d’une technique picturale qui donne au sujet des contours imprécis), il nous a produit une musique qui a « décollé » à de nombreuses reprises (en particulier avec Codjia, Negro). Un seul petit regret : la relative discrétion en solo de Peirani. Une bien belle soirée.

Jean-mi

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