concert passé

Tony Allen Quartet

Tribute to Art Blakey

Rouen, Le 106

20H30

19
Jan
2018

Jouer la musique d’Art Blakey. Avec ce nouveau projet, Tony Allen réalise un rêve d’adolescent : Lui qui, à Lagos, a découvert la beauté de la batterie au travers de son travail de technicien pour la radio nationale nigériane ! “Fela était DJ à l’époque. Tous les vendredis soirs, il passait uniquement des disques de jazz. Il y avait des concerts jazz à la radio et on jouait en direct le répertoire des disques Blue Note”.
Ainsi, écoutant les disques des batteurs américains Max Roach et Art Blakey, en véritable autodidacte, Tony Allen a fini par inventer une technique qu’il affinera progressivement dans le groupe Africa ‘70 de Fela Anikulapo-Kuti. Technique qui comblera le vide existant entre la musique africaine, le jazz et le funk. Avec Art Blakey, ils ont tellement de points communs ! Tous deux ont commencé par intégrer un groupe avant de former le leur. Ainsi, Blakey a fondé ses Jazz Messengers après avoir joué avec Thelonious Monk, tandis qu’Allen créait ses propres formations après avoir accumulé de l’expérience dans le groupe de Fela. Et tous deux ont contribué à la naissance d’un nouveau genre musical : le hard bop pour l’Américain Art Blakey, l’afrobeat pour le Nigérian Tony Allen. Mais le lien le plus fort unissant Blakey et Allen reste encore l’Afrique. “Art Blakey a su prendre des choses de mon pays et les emporter aux États Unis, et cela nous a été renvoyé, à nous Nigériens !”.

Tony Allen Quartet
Musiciens
Tony Allen Quartet : Tribute to Art Blakey

Irving Acao (saxophone ténor), Jean-Philippe Dary (piano), Matthias Allamane (contrebasse), Tony Allen (batterie).

Photographies du concert
Vos impressions (5)
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Je dois être un peu has been, mais ce psychédélisme d’éclairages ne m’a vraiment pas paru adéquat avec cette musique et m’était même extrêmement gênant pour l’écouter (heureusement qu’on peut fermer les yeux…). La musique se suffisait à elle-même, il n’y avait pas à la masquer derrière ce “dégueulis” de lumières (qui par ailleurs pourrait sauver bien des mauvais groupes :-D ). Sinon, pour ce que j’ai entendu malgré cela m’a plu par la simplicité et la modestie de ces musiciens habités par les muses… Mention particulière à Matthias Alamane qui a magnifiquement conduit le camion surtout pour ceux qui aiment l’effet des basses (Ah…La basse d’élite)...

cyclobasse

Pas habitué aux concerts de jazz, j’ai bcp aimé celui-ci.
Savez-vous quels titres ont été interprétés ?

Arthur M

Peu de commentaires… Peu d’enthousiasme?
Nous avons été déçus par ce concert. Soporifique sur les 2 premiers morceaux, un peu plus “swingant” par la suite. Papy Allen fait de la résistance…Subtilité du toucher ou économie de moyens? Nous avons connu des batteurs plus spectaculaires ou plus enthousiasmants. Il était très ...métronomique.Le skat (?) du pianiste nous a laissé sceptiques 3 jours après celui de Youn Sun Nah… Bref : bof.

Mo Grey

J’ai apprécié le jeu de Tony Allen sur une batterie sans artifice, toute simple mais combien efficace. Un regain de jeunesse sur les titres phare d’Art Blakey (Night in Tunisia, Moanin’). Les trois autres musiciens ne sont pas en reste ! Irving Acao… wow !
Seuls bémols, le jeu de lumières plus qu’énervant (j’ai fini par fermer les yeux !) et le va-et-vient incessant durant le concert. Est-il possible de fermer le bar le temps du concert ?

Andrée M.

Superbe concert sans réserve. J’ai apprécié l’équilibre de ce quartet entre les musiciens et la qualité de leur écoute mutuelle.
J’ai souffert des lumières…

Alain J.

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