RouenJazzAction

j’ai passé une soirée formidable ! merçi Michel
à part les éclairages tout était parfait !

assis à l’orchestre, l’éclairage était de face et un peu violent.
Quant au show de Diane REEVES, un peu court !! commencé à 20h10, terminé à 21h40, mais si on enlève le premier morceau joué par ses musiciens et le dernier qui dure un quart d’heure à faire chanter le public , c’est un peu court, je ne suis pas venu voir Patrick Bruel et le côté show à l’américaine “god bless you” et le reste (petites lumières…etc) est un brin gonflant, il reste une voix extraordinaire, une énergie et le plaisir d’avoir vécu ce moment.

Dianne Reeves possède un registre de voix d’une étonnante étendue, une technique exceptionnelle, dont elle use (et abuse ?) pour interpréter un répertoire plutôt africain, en tous cas très peu jazz (dont on extraira quand même un superbe that’s all, où elle réussit à faire songer à la grande Sarah V.). Mais que ses hurlements incessants sont fatigants !
Et puis pourquoi toutes ces chanteuses tiennent à nous faire chanter ou plutôt faire des la la la (ça avait commencé dès jeudi au Trianon avec Sandra Nkaké) ? …Vivement le 21 novembre pour déguster un vrai (et qu’on espère grand) concert de jazz.

Un vrai spetacle de Jazz contemporain. Le seul bemol: le public de Rouen n est pas prêt à ce souffle de bonheur musical issu de la rencontre multiculturell du jazz américain, de l’espiritualité afro- cubaine, et bossa nova brésilienne. Les commentaires ci -dessus sont d une mauvaise humeur! Le témoignage d un manque de connaissance de la musique populaire du monde. Oublie-t-on les origines du jazz? Enfin… il faut voyager les rouenais! bee boop, vocalises, le public aussi a fait son spetacle avec la DIVA Diane et son orchestre! Un très joli et émouvant passage de la Déesse du jazz au bord de la Seine! I love it!

Ouh la la ! Y’a du débat, de la mise en cause même ... “Ce n’est pas ma faute mais celle du public qui n’a rien compris” comme le chante le petit Charles .
On peut partager la lassitude face à l’inévitable participation sollicitée du public, il faut s’y faire les chanteuses ne peuvent plus s’en passer. Omara, Kelleely, Sandra, Diane faisons contre mauvaise fortune…Personnellement, client de plus de “modernité” j’ai été bluffé pas cette grande classe, le sentiment qu’aucune limite n’entrave la voix de Dianne Reeves, la justesse maîtrisée même dans les improvisations quelquefois acrobatiques mais toujours très inspirées.
Comme une Ella chargée d’africanité la Diva nous a offert un panel large de son répertoire , tour à tour Blues , Jazz en passant par le Brésil terminant même sur des rythmes plus funky . Un bémol:  peut-être aurait elle pu garder pour un gala à la Maison Blanche la balade prétexte à une levée de chœur et de portables luminescents (fini l’ère des briquets).
Une soirée qui commença superbement , dommage pour les aficionados de l’ovalie la fin de soirée semble-t-il n’aura pas été au diapason.

Moins technicienne que ces messieurs , j’ai beaucoup apprécié la justesse et la tessiture de la Grande Diane, la diversité aussi dans le choix de son répertoire, ses musiciens, mais,  bien sûr un peu moins les portables et les la la la avec le public ( il est vrai que c’est la mode, déjà l’an dernier avec la chanteuse cubaine et Roberto Fonseca)  Bravo et merci à notre président de nous offrir des “grandes pointures “!

Dommage que Diana Reeves gaspille sa voix à ne chanter style « soup music » ― même les standards sont passés à la moulinette, sauf lorsque le batteur est allé prendre l’air. Eclairages dignes d’une discothèque.

Grande chanteuse dans la tradition de Sarah , elle lui à même consacré un cd , ému par son interprétation de “I’m in love again ” titre interprété entre autre par Blossom Dearie ,emballé par un très bluesy “One for my baby ” . Un peu déçu par l’absence de titre de son dernier cd ” Beautiful Life ” . Néanmoins j’ai passé une très bonne soirée avec une chanteuse d’exception.

magique soirée!
un bémol cependant sur la sono pour moi trop puissante, et un autre sur l’annonce de la réception par Obama, prince de l’embargo et de la misère, d’une autre diva cubaine.

C’était exquis! Merci Rouen Jazz Action!