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Alain Jean-Marie Quintet
Du bebop aux résonances de mambo et de calypso. La fête quoi !
Rouen, Le 106
20H30
Personnage aussi discret qu’inspiré, le pianiste Alain Jean-Marie, surtout connu comme accompagnateur (Dee Dee Bridgewater, Abbey Lincoln, Chet Baker, Barney Wilen, Benny Golson, etc …) mène aussi ses propres formations :
Plusieurs trios (Bebop mais aussi Biguine Reflections). Il y a deux ans, nous avions pu écouter l’un d’eux au Chat Vert à Rouen.
Et il vient de monter un super quintet avec Airelle Besson à la trompette, Anne Paceo à la batterie, Guillaume Naturel au saxophone et Samuel Hubert à la contrebasse. Au programme, des thèmes de Miles Davis, de Charles Lloyd, mais aussi des compositions d’Alain Jean-Marie lui-même, en l’honneur de sa Guadeloupe natale.
Du bebop aux résonances de mambo et de calypso. La fête quoi !
D’ailleurs le premier concert du quintet à la fête de l’Huma mi-septembre a provoqué une vraie standing ovation.
Musiciens
Alain Jean-Marie Quintet
Airelle Besson (trompette), Guillaume Naturel (saxophone ténor), Alain Jean-Marie (piano), Samuel Hubert (contrebasse), Anne Paceo (batterie).
Photographies du concert
Vos impressions (8)
poster un commentaireLointains échos antillais. De mambo et de calypso, on n’en eut pas trop ! Mais le répertoire choisi par Alain Jean-Marie était de qualité (superbes when love is new, tune up) jusqu’à une fin guadeloupéenne.
La grande timidité du pianiste lui fait préférer le rôle de sideman plutôt que celui de leader. Sa prestation à la tête d’un quintette est donc rare. Celui qu’il nous a présenté hier soir ne débordait pas d’énergie. Cette impression fut-elle renforcée par l’ « effet 106 » (c’était pour moi une première dans cette salle) ? Mais y-a-t-il un effet 106 ? Est-ce son volume, la qualité acoustique, sa sonorisation qui provoqua cet effet d’éloignement, de « petit son » de club plutôt que de salle de concert ? On regrettera aussi qu’Alain Jean-Marie ne fut que le brillant accompagnateur de son quintette, sans prendre de longs solos bop comme on les aime. Bref, malgré la qualité de chacun des musiciens, tout ça manqua quand même un peu de peps !
Magnifique soirée que celle offerte par le quintet d’Alain Jean-Marie hier soir, même si j’avoue qu’un peu plus de titres issus du répertoire guadeloupéen ne m’auraient pas déplu. Bon, je reconnais ne pas être un “jazzeux” pur et dur. Je regretterais aussi le rôle un peu trop “en retrait” d’Alain Jean-Marie, peu disert dans ses chorus et privilégiant le rôle de sideman attentif. Toutefois, je n’ai pas vu le temps passer tant le choix des morceaux et l’alchimie entre ces 5 là m’aura conquis. Côté musicien(-nes), ne les connaissant que de nom, j’ai découvert une superbe Airelle Besson et une toute aussi talentueuse Anne Paceo, qui me font regretter mon manque de curiosité lors de leurs précédentes venues à Rouen. Après, il me semble que l’on pourra déplorer un public, certes respectueux, mais toujours aussi peu démonstratif. Peut-être manquait-il ce petit quelque chose d’enthousiasme qui fait la différence, sur une scène perdue au milieu d’une grande salle comme le 106.
Quoi qu’il en soit, passé les critiques toujours faciles, je le dis et le redis, j’ai passé une bien agréable soirée !
Très beau concert du quintet d’Alain Jean-Marie : finesse, élégance et délicatesse. Délicieux moment, charmé par la trompette d’Airelle Besson, le jeu et le sourire d’Anne Pacéo.
Seule ombre au tableau : le 106 est lugubre, sans chaleur. Durant le concert et pendant plusieurs longues minutes, un souffle d’air froid m’est arrivé dessus, cela a fini par me faire tousser (désolé pour la gène auditive) et depuis j’ai mal à la gorge !
Par contre, les fauteuils y sont plus larges qu’au Hangar 23 et je n’y ai pas ressenti cette impression d’être tassés les uns contre les autres.
Je ne peux que me joindre à ce concert d’éloge même si effectivement Alain Jean Marie s’est effacé au sein de son quintet nous privant de l’énergie de ses intervention dont il nous avait régalé lors de sa dernière venue en trio. J’ai été séduit sans surprise par les filles Airelle Besson aussi a l’aise et inspirée en Kenny Weezer que sur un Tune up de Miles, et Anne Paceo rythmique et coloriste idéale dans cette formation. Le tout manquait un peu de peps certe, et ce n’est pas Guillaume Naturel qui, jouant comme s’il répétait en évitant de déranger les voisins, qui me demantira, peu d’émotion passe dans ces interventions! Malgre cela 2 heures montre en main d’un plaisir qu’on ne pouvait pas bouder
Concert épatant, mais sans folie, un peu trop en retenue ... Bravo à Airelle Besson, que je ne connaissais pas et aussi et surtout à Anne Pacéo.
Mais quel dommage que l’accueil du 106 soit aussi peu adapté : nous avons du attendre l’ouverture des portes jusqu’au dernier moment alors que dehors le thermomètre indiquait O° ... Pourquoi ne pas faire entrer le public avant, surtout l’hiver ?
Magnifique concert de sobriété, de technique, de poésie, d’échanges. J’y ai beaucoup appris
Bravo à ces 5 et aux organisateurs.
François
Très bonne soirée. Une de plus au 106, preuve qu’il est possible d’assister à des concerts de Jazz dans cette salle (bien plus confortable que le Hangar 23 et une meilleure sonorisation). Hâte d’être au concert d’Avishai Cohen en février prochain !
Il y a les musiciens qui nous assènent trop souvent toutes leurs compositions originales, pas toujours très originales. Et puis il y a ceux qui, modestement, trop modestement peut-être, comme Alain Jean-Marie, nous promènent dans des paysages connus. Mais c’est bien agréable de retrouver ces standards de Joe Henderson, Cedar Walton, Miles, Coltrane… Et puis quel bonheur d’entendre Airelle Besson sur ces morceaux de Kenny Wheeler et surtout ce solo sur Black Narcissus d’Henderson! Merci aux musiciens et aux musiciennes pour cette belle soirée.
Etienne