RouenJazzAction
Organisateur de concerts de Jazz depuis 1971.
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Quarteto Gardel
Rouen, Hangar 23
20H30
Comme son nom l’indique, le Quarteto Gardel se voue à l’œuvre de Carlos Gardel, le père du tango, natif, selon les versions, de Cordoba en Argentine, de Tacuarembó en Uruguay, de Toulouse ou bien de Rodez en France… Lionel Suarez pense que Gardel est né à Rodez (Aveyron) comme lui, alors que Minino Garay pense qu’il est né en Argentine, comme lui ! Ce qui est sûr c’est que Gardel a vécu, chanté, aimé en Argentine et qu’il y est enterré, suite à un accident d’avion survenu en Colombie en 1935.
Créé lors du festival ‘Jazz sur son 31’ à Toulouse, ce spectacle a été imaginé par Lionel Suarez, connu comme accordéoniste de Art Mengo, Sansévérino, André Minvielle ou encore Jean Rochefort. De “Volver” à “Por Una Cabeza”, de “La Cumparsita” à “El Silencio”, Lionel Suarez reprend un répertoire qui a bercé son enfance avec son père et son grand-père, tous deux aussi accordéonistes, qui jouaient ces musiques dans les bals et les fêtes votives de l’Aveyron. Pour l’accompagner dans cette aventure, Vincent Ségal, impressionnant de maîtrise et d’humour, Arielle Besson à l’éclat lumineux, au jeu clair et fluide, Minino Garay précis, explosif et créatif. Quant à Lionel Suarez, attentif aux faits et gestes de chacun, il donne aux tangos et aux milongas une couleur très spécifique avec des arrangements précis et ouverts à l’improvisation.
Une lecture originale du tango. Sans éclats inutiles ou convenus, mais tout en nuances. Du tango sans guitare, ni violon ni piano et ça marche du feu de Dieu !
Musiciens
Quarteto Gardel
Lionel Suarez (accordéon), Airelle Besson (trompette), Vincent Ségal (violoncelle), Minino Garay (percussions).
Photographies du concert
Vos impressions (4)
poster un commentaireJ’avoue ne pas bien comprendre le commentaire de jean-mi ... qu’est-ce qui est du jazz, qu’est-ce qui n’en est pas ? Le principal, c’est que l’on ait eu de la bonne musique, et nous avons été servis. Des musiciens qui ont envie de jouer ensemble, qui s’amusent, qui s’écoutent, qui font passer des émotions, c’est rare et précieux. Cela nous change de certains musiciens entendus récemment qui “font du jazz” sans inspiration et sans générosité.
C’est vrai que Chet, c’est très bien ... mais je ne suis pas certain qu’il aurait été très à l’aise à la place d’Airelle Besson ... et il n’était pas libre lundi soir !
tango et jazz un peu mous .heureusement il y a MININO ......
très bon concert avec un violoncelliste étonnant qui jouait le rôle de la contrebasse, de la guitare, de percussions…
Il n’est pas recommandé de venir en concert avec des idées (trop) préconçues !
Je souhaitais/attendais du tango : j’en eus un peu (à plusieurs reprises, dont un splendide duo accordéon/violoncelle et un très réussi dernier bis).
Je souhaitais/attendais du jazz : je n’en eus pratiquement pas (de ce point de vue, mon écoute fut plombée par Airelle Besson dont le registre et le phrasé évoquaient plus Nino Rotta que Chet Baker). Enfin la relecture de la Cumparcita ne me convainc pas vraiment. Je sortis donc déçu. Mais d’une déception que j’admets bien subjective.
Il faut remercier quand même Rouen Folk Action de nous ouvrir les oreilles à d’autres musiques que celle qui nous enchante depuis des années (les années Jules).
jean-mi