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Née à Toronto (Canada), d’origine jamaïcaine, Kellylee Evans a d’abord été une étudiante en droit passionnée de tennis. Une blessure coupa court au rêve de carrière de championne. Durant sa convalescence elle se mit à écrire des chansons. Et elle fit bientôt les premières parties des grandes scènes du Canada. En 2001, au festival de jazz d’Ottawa, Ravi Coltrane et Lonnie Plaxico l’invitent pour une improvisation impromptue. Plaxico, bassiste et directeur musical de Cassandra Wilson, l’incite ensuite à venir se présenter à la “Thelonious Monk Jazz Vocal Competition” en 2004 à Washington. Elle y obtint la seconde place et enregistra alors à New York son premier album “Fight or Flight” qui remporta les louanges de la critique. Et l’album suivant, “The Good Girl”, a confirmé : Kellylee Evans est la descendante d’une grande lignée de divas. À la fois charismatique et sensuelle, elle ouvre ses pores à ce qui se passe autour d’elle, se balançant et dansant sans cesse, boxant l’air sur les temps forts, se perdant dans la mélodie et le mouvement, tissant sa toile de son charme hypnotique. “Pour moi, tout dans la vie est une question de confort. Pieds nus, je me sens bien. Mon instrument, ce n’est pas seulement ma voix, c’est mon corps tout entier “.
En 2010, Kellylee Evans enregistre un disque en hommage à Nina Simone intitulé simplement “Nina”. Très belle réussite qui lui vaut le Grammy canadien. En 2013, nouvel album (Verve/Universal) pour un projet audacieux, produit par Eric Legnini : elle revisite les standards du hip-hop (de “A Tribe Called Quest” à Kenny West en passant par Eminem ou Erikah Badu). Un nouveau répertoire très soul jazz pour un hommage original et acoustique au hip hop historique.

http://www.kellyleeevans.com/