concert passé

Scott Colley quartet

Rouen, Le Chat Vert

21H00

22
Fév
2013

Événement : Le contrebassiste Scott Colley qui joue régulièrement avec Gary Burton, John Scofield, Jim Hall, Herbie Hancock, Pat Metheny, etc… , vient de réunir un superbe quartet qui reflète le dynamisme de la scène new-yorkaise, les noms parlant d’eux-mêmes : Mark Turner, Kenny Werner et Bill Stewart ! Chacun d’eux a déjà travaillé avec Colley, mais ils n’avaient jamais partagé la scène tous les quatre.

Pour ce projet, Scott Colley a écrit de nouveaux morceaux. Après le Sunside à Paris, ils seront deux soirs à Rouen avant de rentrer le lendemain à New York. Une première et un must absolu pour tout amateur de jazz : être assis au Chat Vert à quelques mètres des musiciens avec un programme digne du ‘Village Vanguard’ !

Scott Colley quartet
Musiciens
Scott Colley quartet

Mark Turner (saxophone ténor), Kenny Werner (piano), Scott Colley (contrebasse), Bill Stewart (batterie).

Photographies du concert
Vos impressions (4)
poster un commentaire

Soirée pleine d’émotions avec une programmation exceptionnelle dans un lieu remarquable.
J’attendais cela depuis des années. Pouvoir entendre le jazz du moment dans un espace intimiste et chaleureux et cela à Rouen.
Très grand et sincère merci au Rouen jazz Action, à Bruno et surtout aux jazzman.
Merci Scott de me faire découvrir “en live” the DoubleBassScottTouch And Melody. (Cette main gauche qui se promène sur le manche telle une danseuse sur une scène et d’élivre par appuis une chorégraphie et un poème musical.
Un régal pour mes oreilles et mes yeux quand je dégnait les ouvrir, car on perçoit bien mieux la musique les yeux fermés (et que dire de Kenny “il est vraiment habité”). J’adore. A très bientôt et comme le dit mon pote AlFoster “Love Peace and Jazz.
Patrice Dillet

DILLET Patrice

Ce fut un concert à l’ancienne. Un truc que les jeunes ne peuvent pas connaître : en deux copieuses parties avec entracte, pour se détendre, échanger ses premières impressions (comme au foot, « tu vas voir, le coach va changer de tactique, il va faire rentrer les standards, il a senti que « if I should lose you » a fait un malheur !....ce ne fut qu’en partie vérifié !) et siroter une mousse (pour siroter en écoutant la musique et poser son verre, il faut venir écouter des musiciens du terroir. Moi, j’aime aussi. D’autant que ça se termine souvent par un bœuf (pur, car Bruno n’est pas à cheval sur les principes….discrète(?) pub pour les soirées du Chat Vert…souhaitons que ça dure !).
Pour ce concert, RJA avait mis les petits plats dans les grands (ou plutôt les grands musiciens dans un petit espace) et il y eut de grands moments. Essentiellement dus à l’immense Kenny Werner, le seul à faire littéralement décoller la musique (énergie, swing, inspiration, tout ce qu’on aime) L’autre satisfaction de la soirée résida dans le superbe percu-mélodiste qu’est Bill Stewart, faisant mieux que ponctuer le jeu de ses partenaires et déclenchant de vrais feux d’artifices (cependant ses solos sont très « tom-tom » et souvent construits sur le même modèle). Que dire du leader : certes la contrebasse n’est pas l’instrument le plus riche de la planète jazz, mais ses interventions furent longues et ses compositions assez banales peu inspirantes pour les solistes. Quant au ténor, bien concentré sur son beau (?) son et récitant ses intros façon exercice technique du conservatoire, son jeu très staccato n’avait rien d’excitant ni de mélodique, il manquait singulièrement de ces belles phrases, qui parlent au public. Il « combine Coltrane et Tristano » : il confirma que dans Tristano, il y a triste. Pas un sourire (et, curieusement, pas une seule note tenue en coda).
Heureusement la soirée se termina dans une merveilleuse ambiance sentimentale ellingtonienne ! merci Kenny !
L’année RJA 2013 commence « très bassiste « : Ne ratons pas Texier : cette cuvée pourrait être surprenante.

jean-mi

Concert soutenu. Musiciens extraordinaires. Tres bonne soiree.
A+ au Chat Vert

Le Coustey Francois

La musique prend une saveur radicalement differente dans les conditions du “club” acoustique! même si le public rouennais était pret a remplir une grande salle! 2 soirées de 120 spectateurs et de nombreux frustrés qui se sont réveillés trop tard pour pouvoir etre admis.  Le miracle se produit dès le debut du concert: un bel équilibre pour ce nouveau quartet , même si les compères se connaissent sur le bout des instruments, Bill Stewart retenant ce qu’il faut de son jeu coloré tres energique sur des peaux tres tendues et des cymbales riches, il en exploite toutes les nuances. La modestie de Kenny Werner le met un peu en retrait dans les accompagnements, ce n’est pas le leader !! on attend un peu, pas longtemps ,il se lache quand le 1er solo lui est laissé tout ce qu’on aime de cet improvisateur, nourri d’une culture classique se deverse sans ostentation! c’est une histoire qu’il raconte a chaque fois. Et sous le jeu fin de Scott c’est l’équilibre de ce quartet qui nous regale. Les accros du swing sont perplexes devant Mark Turner , atypique au Tenor, totalement novateur, nous on adore ! il faut savoir bousculer ses habitudes,(non Tristano ne rime pas avec triste !!!) il nous montre aussi son aisance quand il revient aux fondamentaux (in a sentimental mood, if I should loose you) abordés sur un registre plus grave que son jeu naturel . 2h30 de bonheur on ne voit presque pas le temps passer, peut etre un peu sur des enfilades de solos en 2eme partie

Vincent Guilbert

Poster un commentaire