concert passé

Vijay Iyer trio

Rouen, Le Chat Vert

18H30

11
Nov
2012

Il n’est pas né de la dernière pluie, il y a plus de quinze ans, il jouait avec Steve Coleman. À l’époque, il était surtout étudiant en mathématiques et physique à l’université de Yale. Puis, à Berkeley cette fois, il eut son propre programme de recherche intitulé “la musique et le cerveau”. Ainsi, lorsque la musique est devenue sa priorité absolue en 1998, cela lui valut le qualificatif de musicien ardu, difficile d’accès. Mais ses disques d’abord en duo avec le saxophoniste Rudresh Mahanthappa (d’origine indienne comme lui) ont attiré l’attention. Et, plus récemment, ses disques en trio l’ont carrément amené au tout premier plan : “Le pianiste le plus important depuis Brad Mehldau” a-t-on même pu lire ! “Moi, je m’identifie d’abord à Monk et ensuite à Zakir Hussein” déclare-t-il. Son dernier CD “accelerando” avec Stephan Crump, contrebasse et, à la batterie, Marcus Gilmore, (petit fils de Roy Haynes) est une vraie réussite.
“Un talent de conteur et de mélodiste qui sait entrainer l’oreille de l’auditeur” Thierry Quénum (Jazz magazine mars 2012)
http://www.vijay-iyer.com/

Le Chat Vert sera en configuration salle de concert : 110 places assises et bar fermé pendant la musique.
Le Chat Vert est situé dans un quartier qualifié de “Zone de rencontre” = Priorité aux piétons avec interdiction formelle de stationner. Le parking du Vieux Marché est juste en bas de la rue. Et la station de métro ‘Palais de Justice’ est toute proche.

Vijay Iyer trio
Musiciens
Vijay Iyer trio

Vijay Iyer (piano), Stephan Crump (contrebasse), Marcus Gilmore (batterie).

Photographies du concert
Vos impressions (8)
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Bonjours à tous, concert excellent, artistes haut niveau, son parfait. cpdt, décue quant à l’accueil, la personne féminine qui nous a reçu nous a reproché d’être en retard!!! elle aurait pu être clémente sachant les prob de circulation à Rouen!!! pas sympa la dame surtout que c’était la première fois que nous venions au Chat Vert. et puis, écouter un concert debout alors que nous avions réservé je trouve ça un peu dure (on a plus 20 ans!!!) allez je pardonne, le concert était trop top. (mais il fallait le dire) bonne continuation à vous tous. Claude PINTON

pinton claude

Un des plus grands pianistes du monde et le petit fils de Roy Haynes …. On n’y va pas par hasard, on y court en espérant pouvoir y assister.
Le Chat Vert, bel endroit trop méconnu sans doute, trop peu fréquenté au vu des nombreux spectateurs avouant s’y rendre pour la première fois.
Cette première fois est souvent constatée mais peu suivi d’effets.
Le patron du lieu réclame la venue hors RJA des primo visiteurs, je lui suggère de voir à son niveau le peu de retours de la découverte. Un lieu vaut par sa chaleur, son accueil, sa familiarité, le décor n’a d’importance que par ce qu’il enveloppe et boire peut se faire au pied de son réfrigérateur. Question d’accueil sans doute, de ce petit rien qui fait tout.
Donc le concert.
Un trio, au centre le bassiste – le moins titré et le moins arbre-généalogisé des trois – C’est lui que l’on voit, il transpire, chante en jouant, boit une mystérieuse petite bouteille, à gauche et à droite les vedettes.
Ca démarre, Stéphane Crump s’humidifie assez vite au niveau du poitrail, légères teintes brunes rehaussant le drapé de sa chemise, le piano est tranquille, le batteur…. aussi comme dirait Bourville.
Les morceaux s’enchainent interrompus par Vijay à l’accent sorti d’une série américaine des années 70, je ne comprends pas, cest pas grave c’est une forme de musique. Stéphane est un peu plus mouillé, à ma montre il est 19h30, il n’est que 19h30 va falloir se fader encore une bonne demi-heure. J’ai l’impression d’être au Hyatt, un bon orchestre d’ambiance qu’on écoute d’une oreille distraite et reluquant la jolie serveuse. Stéphane dégouline, les manches sont atteintes, sa chemise à virée au vert bronze, les plis sont terriblement néo-grec, genre Radeau de la Méduse.
Musique bien jouée, pas un cheveu ne dépasse. Le pianiste est tranquille, aussi expressif corporellement qu’un militaire dans la tribune officielle du défilé du 14 Juillet. Le batteur nous la joue expert, le bassiste transpire multipliant les effets, les pincements, les frottements, les positions de doigts….il sait jouer.
Un concert d’agents commerciaux venus vendre des instruments.
Je me suis fait le rappel en fouillant dans la poubelle du haut de la rue et trouvé de jolie feuille de papier.

La musique est une onde comme dirait Vijay le physicien, belle découverte, il mérite ses diplômes.
Pierre Gentes

Pierre GENTES

Les jazzophiles rouennais se seront rendu compte tardivement qu’un des meilleurs pianistes actuels se produisait en club… A ROUEN , salle comble et ,moins sympa, des gens refoulés qui n’auraient comme choix que d’aller au duc des lombard en ce début de semaine.
Ce n’est pas tant un pianiste que nous avons vu ce dimanche qu’un véritable trio a l’instar de feu E.S.T ou The Bad plus.  Et pourtant Vijay Iyer ne se produit pas que dans cette formule,  un début de concert avec des craintes, les amis à qui j’avais « vendu » cette manifestation allaient ils m’en vouloir, on n’est loin du piano bar ! il faut s’accrocher sa musique est complexe le piano n’est pas l’outil d’une démonstration de virtuosité, (ses maitres s’appellent Herbie Nicholls, Monk et pas Errol Garner) flirtant quelquefois avec la contemporaine.
VI est un formidable metteur en scène de ses compositions comme des emprunts mais sans concession ni volonté de séduction, et même quand se dessine un « body and soul » ballade par excellence, il triture, harmonise, se l’approprie et fait naitre avec ses 2 complices une pépite. le «  Human Nature » de feu Mickael J.  devient une pièce complexe et l’envie de chantonner laisse vite place à une écoute exigeante.                   
Trio donc: les 3 compagnons sont en phase en permanence, personne ne semble avoir le leadership , en apparence ! Stephan Crump bassiste démonstratif occupe même le centre du terrain, magnifique support mais aussi improvisateur toujours dans l’urgence (on peut quand même déplorer une sonorité un peu sèche de sa contrebasse de voyage)
Les harmonies du pianiste laissant parfois un boulevard au jeu du coloriste Marcus Gilmore. époustouflant ! Une batterie minimaliste : l’instrument !, une cymbale, un tome une caisse claire, (son grand père nous avait déjà initié aux solos debout avec une seule charleston) et des polyrythmies riches et complexes,  sans aucune frappe lourde mais qui vous raconte des histoires, la batterie réinventée, j’ose !  (Facile en fait d’autres ont osé, ses nombreux awards l’illustrent)
Un trio qui bouscule, qui réveille nos oreilles quelquefois anesthésiées pas la séduction sans risque du piano bar (certain n’ont pas du assister au même concert à moins que trop occuper à jauger l’humidité de la chemise d’un bassiste ou la coupe de cheveux d’un autre ils n’en oublie d’écouter la MUSIQUE) 2 rappelles,  une ovation chaleureuse (même de ceux qui, arrivés en retard ont dû écouter le concert debout !) peut rassurer RJA, continuez de bousculer nos sens, je Jazz vit, accompagnons le !

vincent guilbert

Ho là, Monsieur Vincent, comme vous y allez .. ne pas aimer et prendre le risque de le dire ne veut pas dire ne pas avoir écouté et s’être repaît d’une quelconque humidité serait-elle chemisale. Un vieux Crimsonien peut espérer que les ondes musicales soient autre chose qu’une image ossilocathodique et que l’aventure puisse primer sur la maîtrise. Je ne mange pas des photographies de plats, j’aime y mettre mes doigts. Cela dit, ils jouent bien, mais je me suis fais sué - il n’y a pas de raison de ne pas accompagner Stéphane.
Il me vient une image: la crucifixion avec Stéphane au centre qui fait la photo et les deux compères qui assuent.
Pas de réflexion sur le Chat Vert ?
P.G.

Pierre GENTES

La même mésaventure que Claude nous est arrivée dimanche : places réservées et payées 10 jours à l’avance, mais à cause d’un retard de 15 minutes, nous nous sommes retrouvés debout contre la porte d’entrée… Ca n’est pas très professionnel de la part des organisateurs de l’association… D’autant que la musique du VI Trio exige toute la concentration des musiciens…et des auditeurs. Un jazz difficile d’accès pour une néophyte comme moi, que j’ai eu du mal à apprécier (en plus de la vexation!), surtout après avoir entendu/vu Roberto Fonseca à Paris 3 jours plus tôt, dans un style TRÈS différent!
Enfin, je suis une “récidiviste” du Chat vert, j’aime beaucoup cet endroit et l’ambiance qui y règne tous les we et j’encourage tous les amateurs de jazz à s’y retrouver autour d’un verre!

FLorence C.

pour ma part ennui profond pendant toute la première partie du spectacle,soit une heure !après mieux mais reste l’impression très désagréable de musiciens qui font leur job sans plus, sans générosité,sauf pour les derniers morceaux mais c’est un peu trop facile ?Mais c’est vrai je ne suis pas docteur es jazz, il doit me manquer les clés
pour le chat vert j’aime bien habituellement mais pas du tout sympa dans cette configuration concert.

christiane

Musique hypnotisante de qualité opérant après un certain temps

coiteux

c’était très bien point .au sujet des gens qui sont arrivés en retard leurs reproches me semblent un peu culottés ,il faut se mettre à la plce des organisateurs

bonneau

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