concert passé

Gregory Porter

Rouen, Hangar 23

20H30

31
Mai
2012

Depuis la sortie, il y a dix-huit mois, de son premier disque “Water”, il a carrément explosé sur la scène musicale. Avec sa voix qui peut caresser ou affronter, embrasser ou exhorter, Gregory Porter est capable d’émouvoir dans une multitude de registres avec un charisme unique. Il n’est pas né de la dernière pluie. Avant-dernier d’une famille de huit enfants élevés par une mère célibataire qui chantait à l’église pentecôtiste, avec ses huit enfants dans les choeurs ! Une vraie école de chant. À la maison on écoutait Mahalia Jackson, Louis Armstrong et Nat ‘King’ Cole. Et Maman dit un jour en entendant chanter son petit Gregory «Tu sonnes comme King Cole ! ». Cela conduit le jeune Porter à une vie complètement imaginaire, allant jusqu’à penser que le crooner légendaire était en réalité son père, et que les chansons d’amour que Cole chantait étaient secrètement chantées pour lui … À six ans, il devient le soliste du choeur d’enfants : «Un jour, j’ai interprété «Something beautiful» et toute l’église m’a applaudi.» Adolescent, devenu un vrai colosse, Gregory est rentré à l’université de San Diego comme footballeur. Jusqu’à ce qu’une blessure à l’épaule le ramène, d’abord au théâtre (entre autres, un one man show intitulé «Nat ‘King’ Cole et moi»), en passant par la comédie musicale puis définitivement à la musique, au jazz, un jazz très teinté de gospel.
Gregory Porter vit aujourd’hui dans la banlieue de New York, à Brooklyn, il compose ses musiques et écrit ses textes. «Je pense que l’esprit des artistes sortis de Harlem m’a beaucoup influencé, depuis l’écrivain Langston Hughes jusqu’à Duke Ellington».
Avec son look pas possible (cagoule et casquette), une des plus belles voix mâles apparues depuis longtemps !

Musiciens
Gregory Porter

Gregory Porter (chant), Yosuke Sato (saxophone), Chip Crawford (piano), Aaron James (basse), Emanuel Harold (batterie).

Photographies du concert
Vos impressions (5)
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Une FIN de SAISON en APOTHEOSE: Vendredi 31 Mai a été un moment de Grace au Hangar Vingt-trois, on a pu entendre les âmes de “NAT KING COLE”, “MARVIN GAYE” et “OTIS REDDING” murmurant derrière la voix extraordinaire, de GREGORY PORTER, aux intonations Funk-Jazz-Soul!!! Un Saxophoniste investit et un Pianiste en transe par moment, qui ont rythmé ce concert; un contreBassiste et Batteur, un peu en deçà car un peu écrasés par les solos frénétiques et endiablés des 2 premierement cités ! Gregory Porter carismatique , voix profonde et totalement dans son élément. Merci RJA !!!!

LE REVE DE L'ESCALIER

Ce fut une bien belle soirée de clôture de la saison. Gregory Porter est incontestablement un phénomène vocal doté d’un registre et d’une maîtrise tonale remarquables avec un répertoire bien équilibré (superbe skylark, version de 1960 what plus belle, plus variée que celle enregistrée, thèmes « churchy » bien péchus). Toutes ces qualités ont contribué à enflammer le H23 ! Le saxo alto avec sa sonorité acide et sans vibrato constituait un beau contraste avec la tonalité grave de la voix, à laquelle elle fournit de beaux contre-chants. Dommage qu’il eut tendance à déraper dans les tempos rapides vers le spectaculaire, type entertainement. Mais cela restait plus supportable que ce pianiste qui malmena son clavier à la façon de Jerry Lee Lewis. Quant au batteur, soyons gentil disons qu’il accompagna de façon certes efficace mais très ordinaire !
Mais reste quand même LE mystère de l’inamovible chapka du leader : dort-il avec ? ou bien craignait-il simplement la fraîcheur du « Printemps de Rouen » ?

jean-mi

A l’instar de Maceo Parker se présentant 90% funk et 10% Jazz, Gregory Porter biberonné au gospel de l’église pentecotiste de sa maman est un chanteur 60% Soul 40%  Jazz . Un bon quintal de sensualité (pour les ballades) et de maitrise du rythme, impressionnant ce colosse. De la pure soul sur fond de dialogue avec son jeune émule de David Sandborn a l’alto au phrasé limpide , réverbe a l’appui, Marvin Gaye n’est pas loin ! Mais ce sont les 40% Jazz qui nous ont (un peu plus , on ne se refait pas) rempli de bonheur.  De Work song a Skylark, quelques reprises qu’il s’approprie superbement au milieu de ses compositions (une version jouissive de 1960!) ont révélé la nature vraiment Jazz du chanteur. Sa voix chaude et la maitrise parfaite de la tonalité ont fait passé les approximations bruyantes de son batteur et d’un bassiste peu inventif .
Un fin de saison en feu d’artifice ! RJA toujours a l’affut des vrais talents

Vincent Guilbert

C etait GENIAL mon ami et moi avons vraiment apprecié à la fois GREGORY PORTER mais aussi le pianiste et le saxo etaient FABULEUSEMENT BONS et etant au premier rang je peux assurer que le pianiste a tout donné !

claude ardault

Si j’avais un peu d’argent je vous aurais invité en Guadeloupe mon pays pour chanter pour nous. Je ne cesse pas de passer et repasser vos chansons (bien que je ne connaisse pas l’anglais). Merci pour toutes ces belles mélodies.

Trésor Éric

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