RouenJazzAction
Organisateur de concerts de Jazz depuis 1971.
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Kenny Barron trio
Rouen, Hangar 23
20H30
“Le pianiste le plus lyrique de notre temps” Jazz Weekly.
Originaire (comme les pianistes Ray Bryant, Bobby Timmons, McCoy Tyner, …) de Philadelphie, Kenny Barron est arrivé à 19 ans à New York où il a été tout de suite engagé par Dizzy Gillespie chez qui il est resté 5 ans. Puis il a travaillé avec Yusef Lateef qui l’a beaucoup influencé et qui l’a poussé à reprendre ses études musicales. Tant et si bien que Kenny Barron est devenu professeur de musique à la Rutgers University (New Jersey) où il est resté 25 ans : David Sanchez, Terence Blanchard entre autres ont été ainsi ses élèves. Après avoir été membre du ‘Piccolo quartet’ de Ron Carter durant cinq ans, il a fondé le fameux quartet ‘Sphere’ avec Charlie Rouse (le saxophoniste de Thelonious Monk) : la belle aventure allait durer sept ans. Puis Kenny Barron deviendra le partenaire de prédilection de Stan Getz, enregistrant avec lui les ultimes disques du saxophoniste. Depuis, Kenny Barron multiplie les rencontres et les expériences mais c’est en trio qu’il se produit le plus souvent et qu’il prend – et donne – le plus de plaisir. Jeu élégant, mélodies sensibles et rythmes contagieux, ses enregistrements lui ont valu sept nominations aux Grammy awards.
C’est la sixième fois que Rouen Jazz Action invite Kenny Barron à se produire. La première remonte à 25 ans, c’était le quartet ‘Sphere’ à Mont Saint Aignan, la dernière, c’était en trio au Hangar 23 en 2006.
Fidélité à celui qui, aujourd’hui, est tout simplement reconnu comme l’un des plus grands pianistes au monde.
Musiciens
Kenny Barron trio
Kenny Barron (piano), Kiyoshi Obata (contrebasse), Victor Lewis (batterie).
Photographies du concert
Vos impressions (5)
poster un commentaireBonne nouvelle : Ed Blackwell and Buster Williams are alive !! Avec deux fois plus de matériel (dont deux caisses claires), Victor Lewis a effectivement réussi à rejoindre le drumming aussi minimal qu’efficace et excitant du regretté batteur de Old and News Dreams et Kiyoshi Kitagawa les glissandos et les slaps de Buster.
Tout ne fut qu’équilibre et mélodisme (ah, la version d’anthologie de softly as in a morning sunrise… !! et cet ultime bis straight sur I’m confessin !!). Comme il y eut un Duc et un Comte, il y a aussi un grand Barron ! Il est des moments où la perfection semble de ce monde. Ce concert de Kenny Barron nous en procura à foison.
J’ai rarement entendu un ensemble si parfait, particulièrement l’harmonie entre le pianiste et le batteur qui joue tout en finesse;il est vrai qu’il doivent jouer ensemble depuis 25 anseul bémol,les solos de contrebasse sont trop longs,la contrebasse c’est très bien pour soutenir le rythme ,mais pas très harmonieux…J J B
Je suis partagé, voire mal à l’aise. Si, en effet, le trio a fonctionné parfaitement, -bémol pour le bassiste parfois “inaudible”- j’ai comme eu
l’impression que Kenny Barron avait plus l’envergure d’un accompagnateur que d’un soliste. Je pense notamment à ses enregistrement en compagnie de Stan Getz. N’est pas Ahmad Jamal qui veut. Sinon, ce concert m’a procuré
énormement de plaisir, mais delà à bondir au septième ciel…
très beau concert avec grande elegancee du trio
The"Trio” voilà, c’est comme çà...ça a 3 pieds et ça tient parfaitement en place. Kenny Barron Trio, c’est quelque chose. Kitagawa et son collègue batteur, dont j’ai oublié le nom sont vraiment des musiciens exceptionnels au service de la musique que l’on aime
Quel Concert (avec un grand “C”) !!!
Michel Jules fait bien les choses et nous gâte merveilleusement.
De plus, ce Hangar 23 est un lieu fantastique, avec un personnel formidable, vraiment. Grand coup de chapeau !
ELGE