concert passé

Esperanza Spalding 'Chamber Music Society'

Rouen, Hangar 23

20H30

5
Avr
2011

A 26 ans, Esperanza Spalding a déjà derrière elle une carrière exceptionnelle. Enfant prodige, elle étudie le violon, entre au Berklee College of Music à l’âge de 16 ans. Elle découvre alors la contrebasse et le jazz, le circuit des clubs de blues et devient, à 20 ans, le plus jeune professeur du Berklee College !
Contrebassiste de jazz ouverte sans complexe aux musiques d’alentour, chanteuse saisissante, elle est remarquée par Pat Metheny. Premiers gigs avec Michel Camilo, Patti Austin. Aujourd’hui tout le monde la demande - de Herbie Hancock à Joe Lovano -, tandis que Prince la courtise. Comment résister à cette fraîcheur, cette jeunesse, ce jeu et cette voix aux accents soul ? Un concert d’Esperanza Spalding est un moment d’exception. Éberlué par ce qui se passe, on sait qu’on vit et qu’on partage l’histoire du jazz en train de se faire. Et on n’échangerait notre place pour rien au monde. Esperanza Spalding est en passe de devenir une très grande.
“Obama et Prince en sont fous, nous aussi. Chanteuse et contrebassiste, Esperanza Spalding marie le jazz au classique, la soul ou la bossa avec groove et grâce. Une révélation.”  - Les Inrockuptibles
“Les cordes font rarement bon ménage avec le jazz ? Voici la plus délicate et sophistiquée preuve du contraire.“ - Frédéric Goaty Jazz magazine - Jazzman

Musiciens
Esperanza Spalding "Chamber Music Society"

Leonardo Genovese (piano), Jody Redhage (violoncelle), Lois Martín (violon alto), Olivia del Prato (violon), Esperanza Spalding (contrebasse et chant), Richard Barshay (batterie), Leala Cyr (choeur).

Photographies du concert
Vos impressions (8)
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Très original et complexe. Très, très ennuyeux.
Deux exceptions peut-être : le duo avec la choriste (qui partit bien, mais s’avéra finalement….interminable) et ce thème de style « europe centrale » qui surgit tel un OVNI dans cet océan de musique « qui ne se laissa pas apprivoiser par mes tympans volages » (Goaty sic)
Attendons plein d’espoir le prochain concert de Rouen Jazzez Action

jean-michel Bergue

Tout à fait d’accord avec le commentaire précédent : compositions très(trop)complexes,concert ennuyeux avec beaucoup de longueurs. Le thème “Europe centrale” dénotait un peu,mais n’a pas beaucoup réveillé le public…
L’album est pourtant bon.

ivan k

A l’inverse de mes 2 prédecesseurs; je ne suis pas Fan de l’album alors que pour le coup, j’ai vraiment aimé sa prestation.A t-on ,depuis longtemps, vu femme bassiste ( voire Homme ) jouer avec autant de dexterité des cordes et de l’archer ? Je préfère, personnellement, de loin, ce concert aux morceaux complexes et au chant Freestylé à celui monotone et trop classique à mon gout de Lizz Wright qui tendait beaucoup plus vers le Folk que vers le Jazz ...

LE REVE DE L'ESCALIER

Malgré une sono qui, à mi-salle, desservait les timbres recherchés
Malgré le peu de place laissée aux solos (piano ou batterie)
Une soirée d’une grande unité, marquée par le duo enchanteur avec la choriste et le dernier morceau “officiel” du concert
Des rythmes souvent complexes et décalés, dont le alla bulgarese de l’une des compositions constitua l’un des sommets
Après Liz Wright et sans les comparer, à nouveau une grande dame pour une excellente soirée

Robin

A lire: l’article écrit par Francis Marmande paru dans Le Monde le 07.04.1 à l’issue du concert de Rouen
http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/04/06/esperanza-spalding-a-qui-tout-reussit_1503839_3246.html

Jaki

Originalité d’une musique très élaborée, impeccablement interprétée et mise en scène.  Trop bien léché peut être car il a manqué cette petite étincelle de spontanéité, de feeling et de groove propre à enflammer le public. Cela dit je reste admiratif de cette musique de chambre si bien “jazzée” et non “poppée”.

Patrick

A la perplexité dans laquelle le début du concert me laissait, au point d’y trouver des dissonances tant dans sa voix que dans son jeu de basse,  laissait bientôt place un réel enthousiasme.
Un magnifique duo de voix avec sa choriste en s’accompagnant a la contrebasse (exercice redoutable) et tout bascule ! nous ne sommes pas dans l’attendu, les compositions sont riches l’accompagnement “orchestre de chambre”  est a l’opposé de ce que l’usage des cordes en jazz nous avaient habitués. Les arrangements (pour section rythmique, trio a corde et une contrebasse et chant en leader) !, les compositions, tout est original (dans les 2 sens du terme).  Cet orchestre nous emmène dans une histoire ou la comédie musicale flirte avec la contemporaine. Cette dernière pour la forme, puisant ses racines du brésil aux balkans et surtout dans l’esprit bouillonnant d’Esperanza Spalding
Ne pas se laisser bercer, elle n’est pas là pour ça, rester en éveil !  cette musique est riche en subtilités même si les moyens déployés sont presque trop importants (pêcher de jeunesse).
Vraiment un des grand moments de la programmation RJA

vincent guilbert

Pour nous : une soirée merveilleuse, unique, inoubliable. Merci beaucoup.

Keith Mills

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