concert passé

'Hadouk trio'

Maromme, Espace culturel Beaumarchais

20H30

31
Mar
2011

Ils circulent librement entre jazz et world, qualifiant leur musique de “groove végétal”, avec une approche écologiste du son qui nous embarque dans un voyage coloré et un brin hypnotique. ‘Hadouk’, comme hajouj, la basse marocaine de Loy Ehrlich, et comme doudouk, sorte de flûte arménienne de Didier Malherbe. D’abord duo, Hadouk est devenu trio en 1999 avec l’adjonction de l’extraordinaire percussionniste Steve Shehan. Avant cette aventure ‘Hadouk trio’, Didier Malherbe avait été fondateur avec Daevid Allen du mythique groupe “Gong” et il a soufflé derrière Jacques Higelin, Brigitte Fontaine, Robert Wyatt, etc…  Loy Ehrlich a été l’accompagnateur régulier de Youssou N’Dour, Toure Kunda ou Wasis Diop. Quant à Steve Shehan, il a joué avec Paul Simon, Bob Dylan, John McLaughlin, Sting, Mickael Brecker, … Bref, Ils ne sont pas nés de la dernière pluie ! “’Hadouk trio’ essaie de privilégier le détail, la nuance, la légèreté et la douceur du jeu. Pour moi, il est très difficile de jouer avec un groupe qui joue fort” dit Didier Malherbe. Leur musique, fondée sur la mélodie et l’improvisation, est harmoniquement assez simple et rythmiquement plus complexe. Vrais magiciens sonores, ils utilisent une quantité impressionnante d’instruments aux couleurs cosmopolites. Les voir en concert est d’ailleurs un régal autant pour les yeux que pour les oreilles.
“On se laisse enivrer par ces parfums venus d’un ailleurs merveilleux qui apaisent le corps et l’esprit, tel un massage de l’âme”
Félix Marciano Jazz magazine - Jazzman

Musiciens
Hadouk trio

Didier Malherbe (doudouk, flûtes, saxophones), Loy Ehrlich (hajouj, kora, sanza, claviers), Steve Shehan (percussions).

Photographies du concert
Vos impressions (4)
poster un commentaire

Je rentre, subjuguée par la richesse de toutes ces sonorités entendues ce soir à l’Espace Beaumarchais. J’avoue, je ne connaissais pas votre formation, bien que le nom… j’ai immédiatement été happée par votre univers, subtil, délicat, sensible, avec l’envie de le faire vibrer longtemps…
Quelle pureté !!
BRAVO, tout simplement, pour cet enchantement !

Sylvie Rodenas

On eut Beaumarchais, ce fut un merveilleux « voyage immobile ».
Air Hadouk, décollage immédiat, décollage vers des ailleurs que nous ne sûmes reconnaître, mais peu importe, le propre de la musique n’est-il pas toujours de nous emmener ailleurs ?
On écouta un vrai trio, à tel point que le public, sans doute envouté, n’applaudit aucun des solos (comme traditionnellement dans les concerts de jazz). Mais était-ce bien du jazz ? Foin de polémique, cette musique au groove exceptionnel (généré essentiellement par un superbe Steve Shehan, véritable pivot du groupe) et aux sonorités inouïes (dans toutes les acceptions du qualificatif) nous a fait passer une très belle soirée. Merci Rouen Jazz, blues etc…Action. Et nous attendons avec impatience le prochain concert proposé par Rouen Cordes Action !

jean-michel bergue

merci pour cette belle soirée .
a chacun des concerts c’est magique ,3 virtuose réunis sans etre démonstratif ,ça fais du bien !
la sonorisation etais d’une exeptionnel qualité,tout comme nos trois musiciens .

ARNO

Si l’on veut faire du mauvaise esprit, le titre de leur dernier CD “Air Hadouk” est peut être inspiré par la musique d’aéroport, (sans pour autant être une compagnie low coast) , c’était un peu le gout que m’avait laissé leur dernier opus…MAIS Pour leur 3eme passage a Rouen, Hadouk nous réservait en fait une surprise.
Apres un 2eme passage ou la découverte n’était plus, un peu fade, ce dernier concert du 31 mars a été fantastique et je pèse mes mots . sous le label “world” qu’ils revendiquent avec modestie et peu enclin a séduire l’amateur de jazz pur et dur, le type de mariage Kora/Tabla/Doudouk (Afrique Inde Arménie) on ne peut plus cosmopolites (ce n’est qu’un exemple de leurs associations) fonctionne a merveille.
La palme en revient sans conteste a Steve Shehan dont la technique derrière des percussions inhabituelles rivalise avec les plus grands batteurs (on pense a Max Raoch dont chaque membre semble totalement découplé des 3 autres et mû par un esprit supérieur inspiré)
Non content de nous laissé admiratif de sa maîtrise rythmique il y allie la mélodie avec des instruments style “steel drum” et ses toms accordés pour s’harmoniser avec le reste du groupe.
Le reste du groupe n’est pas en reste, Dider Malherbe, très inspiré et très lyrique sur ses instruments (sax doudouk flute) et Loy Erlich assurant une cohérence au trio avec ses claviers et ses “guitares” africaine a 3 cordes ou sa kora. Tout a fait absolument merveille et le public a été envoûte tout au long du concert.
Un seul bémol, c’est sur les compositions anciennes que le groupe est le plus intéressant, arrivent ils au bout de l’inspiration! (reprendre au début)

vincent guilbert

Poster un commentaire