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Elle est la nouvelle voix du jazz américain. Comme beaucoup de chanteuses américaines, Lizz Wright débute son parcours musical dans une chorale installée au sein d’une église de sa ville natale. Fille d’un pasteur et chef de chorale à l’église de Hahira, dans l’État de Géorgie, elle a toujours baigné dans le gospel. Ses premières apparitions discographiques se font au sein du quartet vocal ‘In The Spirit’ en 2000. Mais c’est lors d’une série de concerts en hommage à Billie Holiday, qu’elle se fait remarquer. En 2003, son premier album ‘Salt’ fait découvrir la richesse de sa voix aux frontières de la soul, du jazz et du rythm’& blues. Ce sera son premier succès critique et public. Suivront ‘Dreaming Wide Awake’ en 2005 et, plus proche du folk, ‘The Orchard’ en 2008 avec autant de succès. En 2010, la belle Lizz Wright nous revient avec un quatrième opus très personnel, ‘Fellowship’, un album principalement gospel qui oscille entre classiques soul, reprises d’Eric Clapton ou de Jimi Hendrix et des titres originaux. Avec, toujours, ce grain de voix si particulier qui n’aura aucun mal à vous séduire. “Gospel et modernité sont deux mots qui peuvent s’accorder” affirme-t-elle.

« Pas de doute : Lizz Wright incarne l’avenir du chant afro-américain. Tout en charriant avec elle l’histoire et les échos de son peuple, sans pose ni fracas, elle marie avec douceur ferveur gospel et feeling soul, ose la lenteur sensuelle sans s’interdire d’inviter à la danse. Bref, cette voix grave et chaleureuse n’a pas fini de nous hanter.»
Jazz magazine - Jazzman