concert passé

Philip Catherine trio

Maromme, Espace culturel Beaumarchais

20H30

1
Avr
2010

«Philip Catherine est un des derniers “romantiques” du jazz.  Il ne joue pas de la musique : il est la musique. Répertoire parfait. Montée en puissance tout au long de la soirée. Lyrisme à fendre l’ inconscient. Le grand art.»
Francis Marmande, Le Monde 20 mars 2007

«La guitare, dans les mains de Philip Catherine, se souvient qu’elle est femme ; le jazz, qu’il est mélodie.» 
Michel Contat, Télérama 1er mars 2008

«En alliant le flegme britannique hérité de sa mère et son auto-dérision belge, Philip Catherine a su communiquer à la salle enthousiaste et souvent hilare son sens du swing et un feeling digne des très grands du jazz. Avec la complicité de Philippe Aerts contrebasse et de Mimi Verderame batterie.»
Thierry Giard (http://culturejazz2.free.fr), Jazz sous les pommiers mai 2009

Musiciens
Philip Catherine trio

Philip Catherine (guitare), Philippe Aerts (contrebasse), Mimi Verderame (batterie).

Photographies du concert
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Superbe concert du trio d’un (très) grand guitariste Philip « the sound » CATHERINE, que j’ai préféré en version belge (guitare…une fois !) qu’en version solo (guitare…au moins trois fois). Un des plus beaux sons de la guitare jazz moderne depuis la disparition de Joe Pass. La simplicité (toute relative quand même) de son jeu en trio (admirablement soutenu par un bassiste très « sur le tempo » et un batteur bien à l’écoute) atteint une telle efficacité que sa prestation en solo (si l’on ose dire) fait en comparaison l’effet d’une avalanche de notes excessive, au milieu de laquelle jaillissaient quand même de très belles phrases (surtout dans le deuxième thème Toscane). Ce qu’écrit Jean-Yves LE BEC dans le Dictionnaire du Jazz est apparu hier soir parfaitement justifié : « Développant une rare technique de l’harmonie, il associe, comme peu de guitaristes, mélodie, accords et ligne de basse… ».
VG à toi.

jean-michel Bergue

Oui, un des plus beaux sons de la guitare jazz et aussi le compositeur de mélodies parmi les plus belles du jazz moderne, mélodies qui s’appuient souvent sur une grande variété de rythmes et… de silences (ce qui est rare!)
Ce qui fait que, pour moi, la partie en solo fut la plus intense, tellement
l’univers, le paysage sonore qu’il est capable de créer se suffit à lui-même
Ce pourquoi le disque “Guitars two” avec “Toscane” est depuis plusieurs semaines un de mes disques de chevet
Je suis partant pour un “Guitars three”

Gilles Cléroux

La soirée commence magnifiquement la cohésion du trio est parfaite, le son de Philippe Aerts a la contrebasse et l’efficacité sans esbrouffe Mimi Verderame faisant un ecrin parfait aux mélodies de Philip Catherine sans pour qu’autant ils soient des “faire valoir”.
Les qualificatifs sur le jeu de Philip Catherine manquent, toujours inspiré, d’un lyrisme renversant, un tres grand trio pour un grand guitarisme
Et puis il se retrouve seul avec ses sampleurs dont pédagogiquement il rappelle le principe: je m’enregistre puis tout en bidouillant mes pédales j’improvise sur les “samples” qui sont parfois tres longs qui fait qu’on entend 2 fois la même chose: sans puis avec.
Tout ce qui fait l’essence de sa musique s’estompe en un profond ennui la spontaneité est comme absorbée par l’electronique surtout que Philip Catherine est physiquement replié sur ses machines et le contact avec le public n’est plus.  Les themes sont beaux il y a quelques grands moments sur la longueur certe, mais quel interêt?  pourquoi ne pas faire un solo sans cet artifice ?  surtout qu’en revisitant sa discographie et les moments “live” dont il nous a gratifié au fils des concerts on peut remarquer que le choix des accompagnateurs n’a subit aucune faute de gout

vincent guilbert

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