concert passé

"F. à Léo" de Roberto Cipelli

Rouen, Hangar 23

20H30

29
Jan
2009

Un hommage au grand Léo Ferré, une relecture jazz de quelques unes de ses œuvres parmi les plus significatives. “Seulement “F.”, pas plus, parce que, de Léo, nous avons recherché l’esprit, pas la lettre”. La particularité de cet hommage est qu’il n’est rendu que par des musiciens italiens. Ceci apporte une vision plus libre, un nouveau regard venu de l’autre côté des Alpes sur les chansons et les textes du poète français : “Monsieur Williams”, “Les Forains”, “Avec le temps”, etc… Ce projet (de Roberto Cipelli, pianiste régulier de Paolo Fresu depuis plus de vingt ans), qui a vu le jour en 2001, a mûri au gré de concerts çà et là en Italie, en France et en Belgique, grâce notamment à un public réceptif, appréciant cette démarche et au plaisir manifeste que les musiciens ressentent sur scène. Si “F. à Léo” est le premier album de Roberto Cipelli, il est aussi de fait le nouvel opus de Gianmaria Testa dont les interprétations, en français, de Ferré sont magiques ainsi que celui du poète de la trompette, Paolo Fresu, ici en état de grâce.

Musiciens
F. à Léo

Roberto Cipelli (piano), Paolo Fresu (bugle, trompette), Gianmaria Testa (chant), Attilio Zanchi (contrebasse), Philippe Garcia (batterie et voix).

Vos impressions (2)
poster un commentaire

je suis venu au concert avec Ferré dans la tête (Testa !)et je suis reparti
avec l’inoubliable Paolo FRESU virtuose, entre autres, de la note continue, du triturage de sons (assez subtil) et d’accompagnements de haut vol. Ce type est aussi agréable à écouter qu’à regarder en équilibre sur sa chaise… Il n’y avait pas d’orage dans l’air entre le Jazz
et la ...chanson.  Merci RJA

marchal patrick

Très beau concert relecture/évocation du grand Léo, dominé par la superbe voix rocailleuse de GMT et les cuivres de PF. Tout en lui étant reconnaissant de ce projet si réussi, je trouve que comme le batteur, le pianiste n’était pas le musicien le plus intéressant.
Habile conducteur de la soirée, GMT a su recréer avec émotion (et aussi le charme de sa langue natale) les beaux textes de Léo et PF les ponctuer de merveilleux contre-chants. L’esprit libre de Léo devait-il être illustré par un morceau de free, mode tellement daté… comme Ferré ?

jean-michel Bergue

Poster un commentaire