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“Le tempo, fiston, garde le tempo !” . Ce conseil que lui donnait son père, batteur lui-même, André Ceccarelli l’a toujours en mémoire. Aux abords de la soixantaine, “Dédé” dégage toujours la joie de jouer qui habitait le teenager montant à Paris pour faire ses premières armes dans un groupe de rock, les Chats Sauvages.
A côté de son “Gipsy project”, Biréli Lagrène s’est toujours senti très proche musicalement d’André Ceccarelli. Depuis quinze ans, ils se croisent, s’invitent l’un l’autre et sont devenus quasi-complémentaires : dès qu’ils se retrouvent, aucun besoin de round d’observation pour entrer dans le vif du sujet. Au programme, pas de musique gitane mais plutôt les standards et … l’inspiration du moment : Générosité, rythme, virtuosité mais aussi poésie et romantisme.