RouenJazzAction

1ère partie : ciné-concert “le cameraman” de Buster Keaton : 1h 10 min
2ème partie : concert 45 minutes

Au sein de son premier quintet, il est à la fois le pianiste de l’‘orchestre et le compositeur de tous les morceaux (deux disques, en 83 et en 85, ce dernier avec Richard Galliano comme invité). Bientôt c’est la constitution du big band Muzicazzac (CD en 87) et puis, en 90, celle d’Euphonium big band pour lequel Joël Drouin décide de confier le clavier à un vrai pianiste (Alexandre Rasse) afin de se consacrer à ce qui, lui, le passionne : la composition, l’arrangement et la direction d’orchestre. C’est d’ailleurs à ces titres qu’il reçoit un prix au concours de la Défense (1993). Il étend alors son champ d’action à l’écriture de musiques pour le théâtre, pour un spectacle pyrotechnique de la ville de Oissel et surtout pour le film muet “la passion de Jeanne d’Arc” de Carl Dreyer (3 jours de projection sur écran géant place de la cathédrale à Rouen en mai 96). Sur ce fil tendu entre improvisation et écriture à la précision millimétrique, Joël Drouin semble avoir trouvé sa voie. Suivent des musiques pour d’autres films muets, courts métrages russes, “le journal d’une fille perdue” et “Loulou” de G. Pabst et cet extraordinaire “the cameraman” de Buster Keaton, tout à la fois désespéré et bourré d’énergie, solitaire et amoureux, ne riant jamais et provoquant notre hilarité.