concert passé

Lynne Arriale trio

Saint Etienne Du Rouvray, Le Rive Gauche

21
Nov
1999

Une découverte ! Ce ne sont pourtant pas les excellents pianistes qui manquent aujourd’hui dans le jazz. Ni d’ailleurs les excellentes pianistes : Beaucoup de femmes, à la suite de Mary Lou Williams, ont choisi le piano pour s’exprimer dans le monde assez “macho” du jazz. Et, soudain, une nouvelle voix fait entendre sa petite musique personnelle : Lynne Arriale.
Elle joue du piano classique depuis l’âge de 4 ans et ne s’est intéressée au jazz que vers 20 ans. Mais elle a flashé sur la magie de l’improvisation et tout est alors allé très vite. Elle emporte la première place à la “Great American Jazz Piano competition”. Premier disque en trio suivi d’invitations aux festivals de Montreux, de La Haye, etc ... En 98, elle participe au Japon à la tournée “100 golden fingers” aux côtés de neuf autres pianistes : Tommy Flanagan, Kenny Barron, Ray Bryant, Hank Jones, Monty Alexander, etc ...
  — “Quelles ont été vos influences en matière de jazz ?”
  — “Au début, Bud Powell, Cedar Walton et les grands du be-bop et du post-bop. Plus tard, j’ai découvert Keith Jarrett et Herbie Hancock, encore aujourd’hui mes deux pianistes préférés. J’écoute aussi beaucoup de musique brésilienne et celtique. J’aime leur simplicité et leur puissance mélodique. Je suis d’ailleurs moi-même à moitié irlandaise et allemande. C’est en quelque sorte un retour aux sources”.    (entretien avec “le Matin” Genève, juillet 99)
“D’abord le toucher. Mélange de fragilité et de maîtrise”  (“Jazz Magazine”)
“Musique où le cœur rencontre le cerveau, où le corps rencontre l’âme”  (“Jazz Times” New York)

Musiciens
Lynne Arriale trio

Lynne Arriale (piano), Mike Sharfe (contrebasse), Steve Davis (batterie).

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