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Ayant commencé par le free le plus lyrique, celui de John Coltrane et Pharoah Sanders, il a ensuite rencontré le pianiste Keith Jarrett dans les locaux du label “ECM”. C’est en travaillant pendant cinq ans avec lui - de 74 à 79 - que Jan Garbarek s’est forgé sa propre personnalité - son fameux son reconnaissable entre tous.
Depuis il a multiplié les rencontres, avec Gary Peacock ou Miroslav Vitous mais aussi hors du jazz, avec des musiciens traditionnels d’Azerbaïdjan ou les chanteurs classiques du “Hilliard Ensemble”. Pourtant il n’est jamais meilleur qu’avec son propre “Group” : Phrasé lunaire, sensibilité à fleur de peau, swing à peine suggéré, un jazz proche d’un folklore qui nous fait remonter à l’origine de l’humanité et qui nous fait aussi rêver aux immensités glacées, aux fjords vertigineux, aux soleils de minuit.