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“Paris chaviré”, création multicolore et multi-sonore avec 3 danseurs hip hop
D’abord le critique :
“Un des meilleurs groupes du moment. Avec de vrais chorus, coupants, bizarres, arrachés. L’affaire tourne autour des cuivres, sur fond de percussions. Avec un contrebassiste qui sort de l’ancienne contrebasse le gros son des basses funky. Avec le percussionniste le plus énergumène de la place de Paris. Il fait le spectacle. Déménage. Il a des numéros de pitre très au point. Mais surtout, il est d’une exactitude rythmique parfaite, jouant de tout son corps, avec ce qu’il faut de démonstration et de déraillement. Les cuivres assurent avec précision, tout çà tourne rond. Le groove, c’est un peu çà. C’est ce qui roule, ce qui pousse.”    d’après Francis Marmande (Le Monde, 3 sept. 96)
Puis le musicien :
“Le “Groove Gang” peut aussi bien fonctionner comme les “Jazz Messengers”, l’“Art Ensemble de Chicago” ou un orchestre de musique folklorique d’Europe de l’Est. Avec ce groupe j’ai eu envie de me recréer mes racines, des repères, des marques.”  J. Lourau (Jazz mag. été 95)
“C’est né, en 92, d’une envie d’écrire de la musique en s’attachant d’abord à la dimension rythmique. On a pensé d’emblée au versant africain, “jungle” de Duke Ellington et aussi à des groupes comme les “Jazz Warriors” de Courtney Pine ou les “Lounge Lizards” de John Lurie : Acoustique avec un son très terrien. Notre génération a grandi avec un tas de musiques différentes dans les oreilles : rock, jazz, musiques ethniques, funk, rap mais notre point commun c’est le jazz. Le jazz que, personnellement, je n’ai jamais perçu comme élitiste, intellectuel. Après, sur scène, plus il y a de monde, plus je suis content !”  J. Lourau (Jazz mag. février 98)